Mais le Mieux-Etre, c'est quoi au juste ?
C'est ce lien qui relie un état de "mauvaise santé"
à un état de "meilleure santé" physique, psychique et
spirituelle, par exemple :
- Sur le plan physique : lien de la maladie vers la guérison
- Sur le plan psychique : lien d'une souffrance morale, causée
par un être extérieur à soi, vers sa guérison
- Sur le plan spirituel : lien d'une souffrance de son moi vers
une auto-transformation
Nous devrons toujours considérer l'être humain dans sa globalité.
La santé ou la recherche de l'harmonie est une affaire de tous
les instants, un mode de vie au quotidien qui concerne non seulement
les dimensions physique, psychique et spirituelle de notre être
mais aussi nos rapports avec les autres et avec notre environnement
naturel.
L'amour de soi, l'amour des autres, l'amour de la nature étant
les plus sûrs chemins vers cette harmonie corps/esprit. C'est
l'accompagnement indispensable à toute démarche d'évolution.
Tout au long de cette rubrique, nous essaierons de voir pourquoi
l'homme souffre, comment il peut comprendre sa souffrance et par
là même, trouver le chemin de sa santé, de son harmonie.
Chaque être souhaite un Mieux-Etre ; c'est une affaire de tous
les jours dans nos actes quotidiens, nos conditionnements, nos
comportements. C'est aussi l'affaire de tous, à chaque instant,
n'importe où, avec tout et tous.
Mais d'abord, qu'est-ce que la maladie ?
Nous pouvons considérer la maladie comme un signal d'alarme qui
nous interpelle pour comprendre qu'il y a rupture de ce fameux
lien avec soi-même, avec les autres, avec la Vie : une rupture
de cet Amour, sève de notre vie.
Ne voyons pas la maladie seulement comme une épreuve mais comme
un moyen choisi au plus profond de nous-même pour accéder à une
prise de conscience supérieure pour avoir une meilleure compréhension
de la Vie, de notre place dans l’humanité, de notre rôle et de
notre responsabilité.
Quant à la gravité d’une maladie, elle est, sans aucun doute,
à la mesure de ce que notre être profond choisit pour son évolution
et de ce fait, que nous pouvons arriver à dépasser.
Combien de personnes atteintes de maladie grave ont pu voir leurs
souffrances s’atténuer puis leur maladie disparaître ! Elles ont
considéré leur maladie comme un moyen de se dépasser, d’évoluer
et c’est grâce à l'ouverture qu'elles ont créé sur elles-mêmes,
sur autrui, après un travail d’auto-transformation que celle-ci,
n’ayant plus sa raison d’être, a disparu.
Elles ont ressenti l'interdépendance de toutes choses.
La maladie n’est donc pas due au hasard, ni à une quelconque
"malédiction", ni même à la fatalité ; elle atteint
toute personne dans la partie du corps en relation avec son "mal-être".
Elle est un appel intérieur d'amour auquel il faut répondre.
Par quels stades notre évolution nous
fait-elle passer ?
Il y a d'abord le 1er stade, celui du domaine physique :
Pour nous soigner, nous allons faire appel à un médecin avec
lequel nous allons créer un lien de communication. Nous lui confions
alors nos difficultés physiques et psychiques afin qu’il trouve
la solution à nos maux. Pour répondre à nos sollicitations, le
thérapeute se souciera en premier lieu de calmer nos souffrances
; il fera bien souvent appel à la médecine allopathique dont le
but est de guérir des effets physiques. En passant par ce premier
stade, l'homme est déjà en quête d'une écoute de la part du médecin
et d'un support, celui des médicaments. Ce qu’il souhaite, en
fait, c’est ne plus souffrir.
Mais que va-t-il se passer ? Va-t-il guérir pour autant ? Il
y aura sans aucun doute, un résultat positif sur le physique et
même sur le moral par la satisfaction d'être guéri. Mais de quelle
nature et de quelle durée sera ce rétablissement ? Et dans cet
état de conscience, que se passera-t-il sur le plan spirituel
? L'homme va stopper son processus d'évolution, car en se débarrassant
d’une souffrance sans en rechercher la cause profonde, il va aller
à l’encontre de son désir d’évoluer.
Son Moi intérieur, ne pouvant se satisfaire de cet état de choses,
se re-manifestera en provoquant un nouveau "mal être", peut-être
même dans une autre partie du corps physique. Si l'homme ne veut
toujours pas entendre sa petite voix intérieure, il lui sera représenté
le même genre d'épreuves comme c’est le cas dans cet exemple réel.
"Il s’agit d’une personne qui a subi une cinquantaine d’opérations
(qui n’avaient rien à voir avec l’esthétique) : poumon,
rate, foie, vésicule, rein ... Toutes les parties de son corps
ont fait la connaissance du scalpel et du bistouri. Les chirurgiens
étaient devenus presque des amis, elle allait se faire opérer
aussi facilement que l’on irait à une visite médicale ; elle disait
: «Je les connais tous là-bas à la clinique. On me réserve ma
chambre comme d’habitude, ils sont tous à mes petits soins». Mais
tous ces avertissements n’ont pas été pris en compte par un refus
net de prendre conscience alors cette personne a déclaré la maladie
d’Alsheimer qui a entraîné une rupture totale avec la réalité."
Tous ces maux, toute cette souffrance étaient des signaux
d'alarme afin que la malade comprenne qu'il y avait rupture du
lien d’amour avec elle-même surtout, avec les autres et avec la
vie.
Mis à part les spécialistes en ce domaine, les médecins ne sont
pas formés au côté psychologique de l'être humain : certains prendront
le temps de comprendre la détresse de leurs patients mais pris
dans un rouage infernal du nombre de malades à soigner, beaucoup
survoleront le domaine causal, la cause du mal, faute de temps.
Et ils retrouveront leurs malades qui s'ajouteront à de nouveaux,
etc... Pour désengorger les salle d’attente des médecins, prenons
le temps d’écouter notre être, soyons les acteurs de notre vie,
personne ne peut vivre à notre place.
Lorsque l'homme prendra enfin conscience
qu'il doit se prendre en charge,
il entamera la 2de étape de son évolution, l'étape psychologique.
Nous oublions trop souvent que nous sommes des êtres libres et
que nos prises de conscience ne tiennent qu'à nous-mêmes, à notre
volonté d'évoluer ; quelques fois aussi, nous faisons des prises
de conscience mais nous n'avons pas envie, nous laissons aller,
on se dit qu'on a le temps, qu'on verra bien ! Comme nous sommes
les acteurs de notre vie, nous récoltons ce que nous semons, ce
que nous sommes, en fait.
Nous devons comprendre que les origines de notre souffrance dépendent
donc de nous-mêmes, de notre état intérieur au quotidien, avec
les autres, avec la Vie. A ce stade de notre évolution, lorsque
nous décidons de nous prendre en mains, nous allons plutôt nous
orienter vers l'auto-médication, vers des médecines douces qui
correspondront à notre état du moment. Et là, nous allons ressentir
une libération qui va de plus en plus s'affiner.
A ce moment là, l'homme évoluera vers le 3ème stade, celui
du domaine spirituel où il prendra conscience de ses responsabilités,
de son rôle par rapport aux autres.
Il comprendra que ses manques, ses insuffisances par rapport
à lui-même et à autrui étaient l'origine spirituelle de sa disharmonie,
de sa souffrance. Faisant partie du tout qui existe, notre besoin
vital, c'est aussi l'autre. Notre bien-être, notre mieux-être
dépend donc de nos relations avec nous-mêmes, avec les autres,
avec la Vie.
Le lien entre soi et les autres, c'est le lien de la guérison/transformation,
du Mieux-Etre. Voici l'exemple d'un cas réel :
"Une personne qui a vécu une très grande souffrance causée
par le décès d'un proche parent s'est repliée sur elle-même pour
vivre toute seule son épreuve ; elle a fait abstraction des membres
de sa famille, de son mari et de ses enfants. Elle est donc rentrée
en dépression jusqu'à ce qu'elle prenne conscience des êtres près
d'elle. A ce moment là, elle s'est trouvée sur le chemin de la
guérison ; elle a pu parler, écouter, échanger, s'ouvrir aux autres
et ressentir l'amour autour d'elle. Elle a retrouvé son rôle envers
les autres et s'est libérée de son fardeau."
Elle a compris qu'elle s'était coupée du flux de la vie.
Conclusion :
Si cette rubrique a pu vous apporter au moins un peu d'aide,
son but aura été atteint.
J'ai beaucoup mentionné le mot « Amour » parce que c'est l'essence
même de chaque être et si nous sommes attentifs à la vie autour
de nous, nous nous appercevons que cette énergie est à la base
de tout ce qui vit, de notre vie, c'est l'énergie qui nous entoure
et que nous respirons.
Il est important de prendre le temps de s'attarder sur notre
vie pour prendre conscience si ce que l'on vit nous convient vraiment,
nous correspond ou non. N'ayons pas peur de changer des choses,
des comportements dans notre vie familiale, professionnelle, sociale
pour être toujours en accord avec nous-mêmes ; sachons dire Non
pour ne pas ou ne plus être victime, sachons nous affirmer pour
ce que nous sommes.
Pourquoi ? Parce que chaque individu est une pièce du puzzle de
l'humanité, de l'univers et si cette pièce manque ou n'est pas
conforme à ce qu'elle est, il y a déséquilibre. Ce qui revient
à dire que nous devons éviter de rentrer dans des moules qui tendent
à nous rendre tous identiques ; n'ayons pas peur des différences,
bien au contraire, car la vie se nourrit de différences; l'uniformité
mène à la mort.
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